Elam, Sumer et Akkad aux 4ème et 3ème millénaires.

 

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A partir du 4ème millénaire, les témoignages attestant la présence de la bière se multiplient sur une aire géographique qui va des Monts Zagros à l'est (Iran) jusqu’à l’Euphrate à l'ouest (Irak/Syrie), et des contraforts de l'Anatolie au nord (Syrie/Turquie) jusqu’au Golfe persique dans le sud.

Cette vaste région abrite les cultures élamites, sumériennes, akkadiennes et nord-syriennes. C'est la Grande Mésopotamie, c'est-à-dire la région d'entre les deux fleuves Euphrate et Tigre (Irak actuel), élargie aux régions qui la bordent, notamment la Susiane (le pays d'Elam) au sud-est et la chaîne montagneuse du Zagros à l'est. A cette époque, les eaux du golfe persique remontent presque 200 km plus au nord. Les villes sumériennes d'Ur et Uruk grandissent sur les rives du Golfe. Ces puissantes cités-état s'appuient sur un arrrière-pays dédié à la céréaliculture et l'élevage des ovins. Ce sont également des cités maritimes vivant de la pêche et du commerce côtier dans le golfe persique.

 

Mesopotamia

 

Les preuves qui attestent de la naissance et de l'évolution de la brasserie dans cette vaste région sont très diverses : cachets, vocabulaire économique et technique, pictogrammes, documents écrits sur tablettes d'argile, technologies mises en oeuvre (malt, pain-bière, gruau, levain), kudurrus, analyses de résidus biochimiques, vestiges archéologiques.

Nous passons en revue celles qui mettent en lumière les liens de la brasserie avec l’émergence des cités-état mésopotamiennes.

Les aspects technologiques dépassent les limites d'un survol historique. Ils seront présentés dans des articles spécifiques.

 

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06/06/2014  Christian Berger